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Ce que disent les URPS libéraux des CPTS et de l’ARS

Vivien Hausberg, président de l’URPS Kinésithérapeutes :

L’objectif affiché au-delà de la coordination est le décloisonnement de notre système de santé. Décloisonnement de l’exercice libéral et hospitalier mais aussi des secteurs du sanitaire, du social et du médico-social. Au commencement de toute communauté doit préexister l’envie de travailler ensemble, pour la population d’un territoire, autour d’actions de prévention et de soins. Si la CPTS est consacrée par le plan Ma Santé 2022, les acteurs de terrain avertissent de la difficulté de créer une CPTS ex-nihilo. D’un point de vue de la méthode, une MSP qui upgraderait vers une CPTS paraît être un chemin pertinent. À l’URPS Masseurs kinésithérapeutes, nous estimons que la densité et le dynamisme des libéraux en Occitanie sont une ressource atypique en France. Cet atout a été, jusque-là, inexploité par l’ARS. Nous constatons que la nouvelle direction de l’agence envoie actuellement des signaux très positifs envers le monde libéral.

Christine Desclaux, présidente de l’URPS orthoptistes Occitanie :

Les compétences des orthoptistes se sont élargies participant à l’amélioration des soins de la filière visuelle. Elles sont parfois méconnues des autres professionnels de santé et pourtant ne prennent sens qu’en interprofessionnalité. Elles ne peuvent se décliner qu’à la lecture des besoins ressentis sur les territoires. Les CPTS peuvent structurer et donner des moyens pour répondre aux besoins des patients.

Il faut redire la volonté des orthoptistes à améliorer les prises en charge des patients (dépistage rétinopathie diabétique et amblyopie, renouvellement des corrections optiques,

troubles d’apprentissages, déficience visuelle …), avec des besoins divers sur les territoires. Toutes ces améliorations ne pourront se faire de façon dynamique qu’en communiquant avec les autres professionnels de santé et avec le soutien des instances.

Charlotte Baudet, présidente de l’URPS Sages-Femmes :

Les CPTS, de par leur approche populationnelle, semblent être des outils d’organisation coordonnée des soins pertinents pour un territoire donné. En formalisant les parcours de soins et l’articulation entre les différents professionnels de santé, le patient, comme le praticien gagnent en fluidité. Un positionnement clair de l’ARS quant à sa détermination à soutenir les URPS dans la mise en place des CPTS dans la région. Les professionnels libéraux sont les maillons indispensables de la chaîne des CPTS et il nous semble essentiel que leurs représentants régionaux soient reconnus en tant qu’acteurs majeurs de cette nouvelle organisation coordonnée des soins.